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Commémorations du 6 décembre–2021

Image of December 6 poster in English and French

Il y a 32 ans, le 6 décembre 1989, 14 jeunes femmes ont perdu la vie de façon tragique lorsqu’un homme armé est entré dans une classe de génie mécanique à l’École Polytechnique de Montréal. Elles se nommaient :

Geneviève Bergeron, Hélène Colgan, Nathalie Croteau, Barbara Daigneault, Anne-Marie Edward, Maud Haviernick, Maryse Laganière, Maryse Leclair, Anne-Marie Lemay, Sonia Pelletier, Michèle Richard, Annie St-Arneault, Annie Turcotte, Barbara Klucznik-Widajewicz

Cet événement « antiféministe » a mené à une discussion plus vaste au Canada au sujet de la violence sexiste. Le Parlement du Canada a déclaré le 6 décembre comme Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes. C’est une journée pour se rappeler celles qui ont vécu des actes de violence sexiste et les femmes qui ont perdu la vie en raison de ceux-ci.

La violence contre les femmes continue d’être une question importante au Canada, de nos jours. Une femme sur dix s’inquiète au sujet de la violence dans leur domicile, et une femme est tuée par son partenaire de vie, chaque semaine.[1]  En tout temps, il y a 3 000 femmes et leurs enfants dans des abris d’urgence, qui y vivent afin d’échapper à la violence conjugale chez elles. Les femmes autochtones, les femmes handicapées, les femmes marginalisées et les réfugiées courent un plus grand risque de subir des actes de violence et se butent à davantage d’obstacles pour accéder aux services et à la justice.

Au cours de la pandémie de la COVID-19, les services de police et les abris d’urgence ont remarqué une hausse des appels signalant des actes de violence contre les femmes et les filles.  Les périodes de confinement répétées ont isolé les femmes de leurs amis et des membres de leur famille, dans des situations précaires. Les facteurs de risque pour la violence sexiste, comme l’absence d’un emploi, la pauvreté et les stéréotypes sexistes se sont amplifiés depuis le début de la pandémie ONU Femmes, un organe des Nations Unies qui se concentre sur l’égalité entre les sexes, a créé et lancé la campagne de sensibilisation Pandémie fantôme. Le but de cette campagne est de sensibiliser la population à la hausse de la violence lors de la pandémie et d’appuyer les programmes importants qui sont axés sur la lutte contre la Pandémie fantôme.

Alors que la société est aux prises avec les coûts personnels et économiques de la violence conjugale, de nombreux hommes et de nombreuses femmes se dressent pour mettre fin à la violence sexiste au Canada. Si vous ou une personne que vous connaissez vit une situation de violence conjugale, il y a des moyens de s’en sortir.

Renseignez-vous sur ce qu’est la violence conjugale, qui elle touche et comment obtenir de l’aide ici.

Trouver de l’aide au Canada (en anglais seulement)

Comment quitter une relation violente (en anglais seulement)

Les ressources en matière de violence conjugale/par un partenaire intime à Toronto (en anglais seulement)

Abris d’urgence pour femmes au Canada

Alison Dennis est une enseignante membre dans le District 26, Upper Canada et membre du Comité provincial du statut de la femme.

[1] Homicide in Canada, 2018, Joel Roy and Sharon Marcellus, Statistique Canada

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