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À qui profite la privatisation?

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Le premier ministre Ford et le gouvernement Conservateur continuent de montrer aux Ontariennes et aux Ontariens qu’ils s’intéressent davantage à privatiser et à favoriser des occasions de profits pour leurs amis que de protéger les ressources et les services publics. Ils planifient de sectionner la ceinture verte si essentielle à l’environnement, permettant à de riches entrepreneurs et amis (y compris certains invités à la « fête d’enterrement de célibat » de la fille de Doug Ford) à faire des millions en transactions immobilières. Vous pouvez vous renseigner au sujet des enquêtes du Commissaire à l’intégrité sur les conflits d’intérêt potentiels relativement à ces transactions :

Rapport intérimaire du Commissaire à l’intégrité – 18 janvier 2023

Rapport intérimaire du Commissaire à l’intégrité  – 16 mars 2023

Pendant ce temps, les Conservateurs de Doug Ford refusent de libérer des millions de dollars en financement des soins de santé, imposant une pression additionnelle sur le système de soins de santé qui se remet à peine de la pandémie de la COVID-19. Plutôt que d’investir des fonds dans des salaires et conditions de travail convenables afin d’attirer le personnel des soins de santé dans le secteur public, Doug Ford a opté pour son approche habituelle : la privatisation. L’Association des infirmières et infirmiers de l’Ontario (AIIO), la Ontario Health Coalition et de nombreux autres groupes pro-publics ont condamné le plan du gouvernement de faire passer les chirurgies des hôpitaux à des cliniques à but lucratif. Cette décision coûtera des millions de dollars de plus qu’il n’en coûterait d’effectuer ces chirurgies au sein du système public et pourrait faire en sorte que la population vulnérable de l’Ontario soit prise à assumer les coûts des services, malgré les promesses du premier ministre.

L’image infographique d’OSSTF/FEESO, Stratégie de privatisation, jette la lumière sur les démarches que les « privatiseurs » prennent incessamment dans le but de convaincre le public des bienfaits de la privatisation. Ce n’est pas joli comme processus. La toute première étape, c’est de trouver quelqu’un à blâmer pour les problèmes perçus relativement aux services publics offerts. Lors de deux rondes de négociations collectives avec le gouvernement Ford et le ministre de l’Éducation Stephen Lecce, l’imposition de tests en mathématiques pour le personnel enseignant qualifié et des années d’annonces de dernière minute au sujet de changements au curriculum et à la pédagogie, les membres d’OSSTF/FEESO ne connaissent que trop bien les attaques et l’irrévérence auxquelles sont assujettis les travailleuses et travailleurs en éducation et le personnel enseignant, de la maternelle jusqu’au postsecondaire. Pendant ce temps, le gouvernement a systématiquement réduit le financement de l’éducation publique, ajoutant une pression additionnelle. La prochaine étape (étape trois de la Stratégie de privatisation) sera de proposer une solution pour résoudre les problèmes que le gouvernement a créés. Encore une fois, les parallèles avec ce qui se passe dans les soins de santé sont douloureusement évidents.

Le Centre canadien de politiques alternatives – Ontario (CCPA-ON) a déjà documenté comment le gouvernement a intentionnellement sous-financé les systèmes des soins de santé et de l’éducation lors d’une période extrêmement difficile lors que le besoin pour une stabilité en santé et en éducation était de la plus haute importance.

Dans le cadre de la lutte d’OSSTF/FEESO contre la privatisation, nous continuerons de travailler avec nos alliés dans le but de renforcer le soutien pour les services publics. Nous continuerons également de produire et de mettre à jour des ressources informatives que les membres peuvent utiliser et partager. Vous trouverez la Stratégie de privatisation et d’autres ressources anti-privatisation sur le site Web d’OSSTF/FEESO.

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