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Ingérence des entreprise c. privatisation

classroom laptops

L’empiètement des intérêts privés dans les sphères publiques devient de plus en plus inquiétant en Ontario. À mesure que les temps d’attente dans les hôpitaux deviennent de plus en plus longs, nous voyons nos amis se tourner vers des cliniques sans rendez-vous privées pour accéder à des soins de santé. Nous voyons des familles se tourner vers des écoles privées à mesure que la classe de leurs enfants devient de plus en plus grande.

À titre de travailleuses et de travailleurs en éducation qui sont engagés à promouvoir l’éducation publique et qui croient aux droits de toutes les apprenantes et de tous les apprenants à une éducation de qualité supérieure, il incombe à nous de nous engager activement et publiquement sur ces questions. Cependant, puisque ces deux types de conversations peuvent être intimidants si nous ne savons pas quoi dire, voici un bref sommaire de deux concepts que nous pouvons aider les autres à comprendre.

Ingérence des entreprises :

L’ingérence des entreprises dans l’éducation publique désigne les façons par lesquelles les sociétés privées s’intègrent aux structures et aux processus du système d’éducation publique. Un exemple est lorsque Google fournit des appareils Chromebooks aux écoles, le personnel en éducation et les élèves deviennent dépendants de la technologie de cette entreprise pour l’apprentissage quotidien.

Privatisation

La privatisation, dans le contexte de l’éducation, est le transfert de la responsabilité pour l’apprentissage d’une gouvernance et des fonds publics à une gouvernance et à des fonds privés. Sous un système public, les écoles sont financées à même les impôts et sont assujetties à une surveillance par le gouvernement. Sous un système privé, les familles sont responsables pour débourser les coûts de l’éducation de leurs enfants et les écoles peuvent appartenir et être exploitées par des particuliers, des organismes ou des sociétés. La privatisation de l’éducation peut également comprendre des programmes de bons scolaires par lesquels les fonds publics sont donnés aux familles pour les aider à compenser pour le coût de l’éducation privée.

Que l’élimination des démarcations entre l’éducation publique et privée survienne sous forme d’ingérence des entreprises ou de privatisation, elle menace le tissu même de notre démocratie puisque nous savons que l’éducation est un « est un grand égalisateur ». À titre de travailleuses et de travailleurs en éducation, nous nous trouvons dans une position unique pour sensibiliser davantage le public à cette attaque incessante en Ontario, puisqu’elle existe non seulement en soins de santé, mais également en éducation et illustre l’effondrement continu de ces systèmes sous le gouvernement progressiste conservateur (PC).

Pour obtenir de plus amples renseignements sur les menaces de la privatisation, veuillez consulter le site Web provincial d’OSSTF/FEESO.

Sarah Parke-Erochko, District 25, Ottawa-Carleton Teachers Bargaining Unit (E), est membre du Comité provincial des services éducatifs.

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