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Les résultats alarmants du Sondage d’OSSTF/FEESO sur la violence dans les écoles révèlent le besoin pour un financement d’urgence

Le jeudi 6 juin 2024, la Fédération des enseignantes-enseignants des écoles secondaires de l’Ontario (OSSTF/FEESO) a divulgué les résultats d’un sondage qui démontrent qu’une forte majorité des membres d’OSSTF/FEESO, soit 75 pour cent, indiquent « qu’il y a un plus grand nombre d’incidents de violence » que depuis leur entrée en fonctions dans les écoles de l’Ontario, et un membre sur trois, soit 31 pour cent, signale avoir été personnellement victime de force physique exercée contre eux. Le sondage de recherche concernant le personnel enseignant et les travailleuses et travailleurs en éducation se penchait sur les expériences de violence en milieu de travail dans les écoles de l’Ontario, lors de l’année scolaire 2022-2023 et au début de l’année scolaire 2023-2024.

« Les résultats alarmants de notre sondage soulignent une réalité perturbante : la violence dans les écoles de l’Ontario ne se résume pas à quelques incidents isolés, mais bien à une menace grandissante pour la santé et le bien-être du personnel et des élèves », a dit Karen Littlewood, présidente d’OSSTF/FEESO. « Chaque incident de violence dans nos écoles représente un manquement de la part du gouvernement Ford à offrir un milieu d’apprentissage sécuritaire aux élèves et à soutenir les professionnels soucieux qui sont chargés de favoriser la croissance et le développement des élèves. »

Dawn Hoffman, chercheuse principale chez Strategic Communications, Inc., a affirmé, « Les données confirment que les niveaux de violence dans les écoles sont élevés et augmentent. Puisque trois membres d’OSSTF/FEESO sur quatre signalent des niveaux de croissance à la hausse dans les écoles au cours de leur carrière, et jusqu’à trois sur dix ont été personnellement la cible d’une force physique utilisée contre eux au cours de la dernière année scolaire, nous percevons ce que nous pourrions raisonnablement qualifier d’épidémie dans les écoles de l’Ontario. »

OSSTF/FEESO a commandé un sondage auprès de plus de 6 500 membres qui travaillent dans les écoles publiques, de la maternelle/jardin d’enfants à la 12e année. En voici les constatations clés:

  • La violence dans les écoles est un problème critique et de plus en plus grave.
  • Un nombre considérable de professionnelles et de professionnels en éducation ont été témoins ou même victimes de violence au cours de l’année scolaire 2023, exclusivement.
  • Le risque est plus élevé pour les femmes, surtout les travailleuses en éducation qui offrent des services et des soutiens directs aux élèves.
  • Les membres signalent un manque de ressources et d’imputabilité.
  • L’exposition à la violence a des répercussions néfastes sur la capacité des écoles à recruter et à maintenir en poste un personnel qualifié.

« Il n’est pas inusité pour moi de rentrer à la maison après une journée de travail, le corps marqué d’ecchymoses, de morsures et arborant un œil au beurre noir », a affirmé Carlin Palmby, travailleuse en éducation et membre d’OSSTF/FEESO de la région de Stratford. « Je ne peux même pas compter le nombre de fois qu’une chaise m’a été lancée ou qu’on m’a tiré les cheveux, même au point de les arracher. Le fait que ces gestes sont devenus normaux pour mes collègues et moi démontre un symptôme de l’ampleur à laquelle le système est devenu défaillant sous le gouvernement Ford. Les choses ne doivent pas nécessairement être ainsi, mais Doug Ford et le parti conservateur ont délibérément laissé nos élèves sous-financés et notre personnel de soutien sous-valorisé. »

Karen Littlewood a ajouté, « Il est inacceptable que les travailleuses et les travailleurs en éducation et le personnel enseignant, surtout les femmes, vivent de la violence dans leur milieu de travail. Il s’agit d’un problème systémique qui nécessite une attention et une action immédiates, surtout de la part du gouvernement Ford. »

OSSTF/FEESO exhorte le gouvernement Ford à travailler avec nous et les autres syndicats en éducation à mettre en place les quatre propositions de solution suivantes pour mettre fin à la montée de la violence dans les écoles de l’Ontario:

  1. Un financement d’urgence pour des écoles sûres – Le gouvernement Ford devrait accorder un fond de Provision de planification, qui se chiffre présentement à 1,39 milliard $, pour la création d’un Fonds d’urgence pour des écoles sûres, afin de retenir un personnel plus qualifié, comme un personnel professionnel de soutien aux élèves, des aides-enseignant(e)s et d’autres travailleuses et travailleurs en éducation.
  2. Rester et apprendre – le gouvernement provincial devrait créer une dérogation dédiée sur les frais de scolarité pour attirer des élèves vers les programmes en éducation, pour les domaines qui vivent une pénurie, comme les aides-enseignant(e)s et le personnel professionnel de soutien aux élèves. Des programmes semblables ont été lancés dans le secteur des soins de santé et des soins de longue durée et sont soutenus par le gouvernement provincial.
  3. Dévoilez les données maintenant – OSSTF/FEESO exige que le gouvernement Ford dévoile les données sur les rapports d’incident grave impliquant des élèves, les évaluations du risque et le résultat de l’initiative d’inspection en matière de violence en milieu de travail chez les travailleuses et travailleurs en éducation, effectuée par le ministère du Travail en février et mars 2023.
  4. Table de concertation sur le Plan de sécurité dans les écoles – OSSTF/FEESO fait appel au gouvernement pour qu’il s’engage à l’élaboration d’un Plan de sécurité dans les écoles, au moyen d’une table de concertation sur les actions communautaires et des intervenantes et intervenants, qui inclut OSSTF/FEESO et d’autres syndicats en éducation.

Veuillez consulter la Trousse médiatique d’OSSTF/FEESO pour des écoles plus sûres pour obtenir de plus amples renseignements sur les résultats du sondage. De plus, vous pouvez partager vos histoires sur le site Web des écoles plus sûres.

 

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